30
09
2020
Conférences

Science du vivant : de la ressource à la source

L’homme et la nature n’ont jamais été aussi confrontés et présents au cœur des grands enjeux de notre société et des organisations. La crise sanitaire générée par le Covid, la pression de l’urgence climatique et les avancées scientifiques nous ont confirmé une fois de plus que nous faisons pleinement partie du vivant et que nous devons cesser de nous opposer à la nature pour composer avec elle.

L’économie régénératrice comme source d’agilité et de créativité pour les organisations:

Dorothee Browaeys, fondatrice Tek4life

Dorothée Browaeys est une journaliste scientifique française née en 1959 à Roubaix. Elle dirige TEK4life qui s’emploie à accélérer la bascule vers une société réajustée aux milieux vivants. Avec les Forums de dialogue NanoRESP, BioRESP et DigiRESP elle accompagne les acteurs pour des pratiques industrielles bio compatibles. Cofondatrice de l’association VivAgora, elle développe en France les pratiques de débat public sur les choix scientifiques et techniques. Biologiste de formation, elle s’emploie à faire vivre les trois écologies. Elle dénonce la suprématie de l’innovation et œuvre pour un management éthique des ressources, de la santé, et de la qualité des relations en société. Par ses articles et ses livres, elle met en exergue les responsabilités face aux choix technologiques et aux modes d’existence humaine à venir.

Comment la science et le vivant deviennent ressources :

Retour sur l’expérience de JUGL qui aide l’humanité a se synchroniser sur la résolution de nos problèmes planétaires par la science ouverte, l’innovation responsable et l’apprentissage continu

Thomas Landrain,co-fondateur & président JOGL

Depuis ses débuts, Thomas Landrain s’est illustré par une forte indépendance vis à vis des institutions scientifiques et du parcours souvent très balisé que ces dernières offrent aux jeunes chercheurs. Après une licence de biologie et une année de recherche en Finlande – menée en partenariat avec l’Ecole Normale Supérieure de Paris – il décide de se lancer dans l’étude de la biologie synthétique, une discipline récente et complexe, qui combine à la fois biologie, informatique, physique et mathématique. Problème : il n’existe alors aucun laboratoire de biologie synthétique en France.

L’étudiant décide donc de créer avec ses amis un club dédié à l’étude approfondie de ce domaine. Leur travail sur les bactéries multicellulaires leur rapportera même le prix du meilleur projet en recherche fondamentale, décerné par le très prestigieux MIT à Boston. Une expérience fondatrice pour Thomas Landrain, qui le confortera dans sa conception de ce que devrait être la science : ouverte et pluridisciplinaire.

La nature comme source d’inspiration et d’éveil imaginaire

Cyprien Chabert, Artiste

Artiste hanté par le jardin, Cyprien Chabert articule son œuvre entre un idéal végétal et un univers architectural. Recréant cet espace en gravures, en dessins ou sur des fresques, il recouvre plans, murs et sols d’une écriture florale réaliste ou stylisée.
D’images trouvées dans les livres, Cyprien Chabert nous fait basculer vers un monde nouveau, à déchiffrer. Le végétal qu’il observe avec attention est devenu motif qu’il déploie à l’infini. Les techniques qu’il utilise, de la gravure à la sculpture, le conduisent à créer des leurres nous  emmenant dans un ailleurs lointain. Une passerelle est à franchir pour percer le  mystère des scènes anciennes qu’il invente.
Les notions de métrique liées à son  intérêt pour l’architecture l’ont incité à prêter attention aux images de ruines ou de  monuments, décors dans des jardins, sources de sa curiosité. La plante fait  décor et participe à la composition d’un projet de paysage ou d’espace intérieur.